Quand démarrer une Psychothérapie ?

On n’entreprend pas une psychothérapie pour le plaisir.

Les personnes qui viennent consulter un psychothérapeute souffrent toutes de quelque chose : dépression ou angoisse, difficultés relationnelles ou sociales, manque d’estime de soi, manque de confiance en soi, stress au travail, addictions, difficultés de couples etc... La liste est longue.
 
Le jour où une personne décroche son téléphone pour demander un rendez-vous, il est sûr qu’elle est en proie à une souffrance à laquelle elle ne peut plus faire face.

Il faut être prêt à changer.

Qu’est-ce qui va changer ?

Qui va vous y aider? Un bon psychothérapeute.
 
Il va vous aider à changer, non pas la personne que vous êtes mais votre fonctionnement : il s’agit d’enlever vos blocages, vous permettre de mieux vous adapter à votre vie en trouvant votre voie, en stimulant vos ressources internes.

Il s’agit d’un soin qui passe par la parole, la prise de conscience, le changement de comportement, la prise en compte des  émotions et du corporel.
 
On peut expliquer cela sous forme de métaphore : c’est comme une plaie qui saigne, qui suinte, qui fait mal... La psychothérapie procède à un nettoyage de cette plaie et va aider à sa cicatrisation. Parfois, c’est comme si on mettait de l’alcool : ça pique, mais c’est cela qui permet à la plaie de se refermer. D’autre fois, c’est comme si on mettait de la pommade, ça soulage. Il y a les deux. Dans tous les cas, on va aider à la cicatrisation de la plaie. 
 
Une cicatrice n’empêche pas de souffrir. Une plaie ouverte, oui.
 
Une thérapie n’est pas une punition : personne ne peut menacer quelqu’un de cela : « tu fais une thérapie ou je te quitte ! » ou  « vous devez vous soigner pour garder votre poste » On ne peut changer les autres, ni forcer quelqu’un à changer.
 
Une condition sine qua none pour entreprendre cette démarche est que la personne ait une demande, c’est-à-dire qu’elle soit consciente et accepte la démarche, sinon cela ne fonctionne pas.
 
On ne peut ni envoyer quelqu’un en thérapie, ni exiger de quelqu’un une telle chose.
 
Si ce n’est pas une punition, je crois par contre que c’est une chance

  • De se connaître
  • De se comprendre
  • De changer ce qui ne va pas
  • D’améliorer sa vie
  • De rester en bonne santé

 

Ecrit le 3 juin 2015 par Françoise MUNOZ,
Psychologue clinicienne, Psychothérapeute certifiée.
Formatrice et superviseure
En formation permanente

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